Responsabilité de Protéger : 20 ans d’engagement face aux défis contemporains

Illustration en noir et blanc, de style gravure sur bois, représentant une session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La scène montre l’orateur au pupitre, face à un large auditoire de délégués, installés en rangées dans l’hémicycle. Au-dessus de la tribune, le grand emblème de l’ONU domine la composition, soulignant la vocation universelle de l’institution. Les traits gravés, les ombres et hachures créent une atmosphère solennelle et intemporelle.

Vingt ans après son adoption, la Responsabilité de Protéger fait face à un contexte dramatique : le monde connaît le plus grand nombre de conflits depuis 1945, avec 123 millions de personnes déplacées et une hausse de 72% des victimes civiles en 2023.
Malgré quelques succès (12 États ont créé des mécanismes nationaux de prévention, 61 pays ont nommé des points focaux R2P), les nouveaux défis sont majeurs : conflits internationalisés, technologies émergentes (IA, drones), et paralysie du Conseil de sécurité par l’usage du veto.
Le Secrétaire général appelle à développer de « nouvelles modalités de partenariats » centrées sur la prévention permanente au niveau national, les consultations régionales et l’élaboration d’orientations stratégiques adaptées aux réalités contemporaines.

Désert pour les femmes en Arizona

Illustration en noir et blanc, style gravure sur bois, représentant une réunion inclusive de comité de quartier. Autour d’une grande table ronde, des personnes d’âges, de genres et d’origines diverses discutent dans une ambiance conviviale. L’un des participants est en fauteuil roulant. L’atmosphère est chaleureuse et collaborative, avec des détails soignés et des lignes gravées typiques du style bois gravé.

Par Céline Nieuwenhuys, Secrétaire Générale de la Fédération des Services Sociaux Céline Nieuwenhuys a accepté que nous publiions son texte dans ce blog. Elle a pris son temps pour se lancer dans la lecture des plans du gouvernement actuel. Si elle s’attendait à y découvrir ce qu’elle y a trouvé, l’urgence est aujourd’hui néanmoins criante: …

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L’UE élargit sa définition de « pays sûr » : une liste dangereuse

Cette illustration en style gravure sur bois noir et blanc met en scène la fracture entre l’Europe et les pays tiers à travers une composition forte et évocatrice. À gauche, une forteresse européenne austère s’élève, surmontée de drapeaux de l’Union européenne flottant sur ses tours. Des gardes frontières, rigides et silencieux, montent la garde sous un ciel nuageux, symbolisant la fermeture et la surveillance. À droite, un paysage aride et désolé représente les pays tiers – Tunisie, Égypte, Maroc – marqué par des symboles de souffrance et de désespoir : un cactus épineux, une pyramide brisée, une palme fanée. Des silhouettes humaines, fuyantes ou recroquevillées, incarnent les demandeurs d’asile en détresse. Une ligne de frontière épaisse et irrégulière sépare brutalement les deux mondes, percée de quelques brèches étroites qui symbolisent les rares possibilités d’asile. Au pied du mur, une colombe brisée gît, ultime symbole des espoirs perdus.

L’Union Européenne adopte une liste controversée de « pays tiers sûrs » pour faciliter les renvois de demandeurs d’asile. Cette initiative, dénoncée par des organisations comme le CNCD-11.11.11, soulève des inquiétudes quant au respect du droit d’asile et à la situation réelle des droits humains dans ces pays (Tunisie, Égypte, Maroc). L’article analyse les risques de cette politique pour les personnes vulnérables et l’avenir du système d’asile européen.

Immigration et criminalité : dissiper les mythes par les preuves

Illustration en noir et blanc, dans le style d’une gravure sur bois, représentant un paysage symbolique. Une large route lumineuse traverse un paysage vallonné paisible, bordé de champs cultivés et de ponts élégants. Des silhouettes humaines y travaillent ou marchent paisiblement, évoquant l’intégration et la stabilité. À l’horizon, un village harmonieux symbolise la communauté et la sécurité. L’image illustre l’idée que l’immigration, associée à l’accès légal au travail, favorise la cohésion sociale sans augmenter la criminalité.

📊 ÉTUDE : L’IMMIGRATION N’AUGMENTE PAS LA CRIMINALITÉ

Une analyse rigoureuse de données issues de 55 pays entre 1990 et 2019 montre qu’il n’existe aucun lien causal entre immigration et hausse de la criminalité. Au contraire : cette période a été marquée par une baisse d’un tiers des homicides, malgré l’augmentation des flux migratoires.

Les chercheurs Olivier Marie et Paolo Pinotti révèlent un facteur clé : l’accès légal au marché du travail. Lorsqu’un statut régulier est accordé, la propension à commettre des actes criminels diminue de 50 %.

👉 Une preuve claire que les politiques d’intégration économique renforcent davantage la sécurité que les restrictions migratoires.

Syrie : Amnesty demande de saisir l’occasion historique de mettre fin à des décennies de graves violations des droits humains sous le régime du président Assad et d’y remédier

Réagissant à l’éviction du président syrien Bachar el-Assad à la suite de la prise de pouvoir par les forces de l’opposition dans la capitale Damas, Agnès Callamard, secrétaire générale d’Amnesty International, a déclaré : « Après plus de cinq décennies de brutalité et de répression, le peuple syrien peut enfin avoir la possibilité de vivre …

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L’IFDH lance une enquête sur le non-respect des décisions de justice en Belgique

Un ministre assis sur les livres de loi

L’Institut fédéral des droits humains enquête sur le non-respect croissant des décisions judiciaires par les autorités belges, affectant divers secteurs, notamment la crise de l’accueil des demandeurs d’asile. L’étude analysera les impacts sur le système judiciaire et proposera des recommandations, répondant à des préoccupations légales persistantes.