Responsabilité de Protéger : 20 ans d’engagement face aux défis contemporains

Illustration en noir et blanc, de style gravure sur bois, représentant une session de l’Assemblée générale des Nations Unies. La scène montre l’orateur au pupitre, face à un large auditoire de délégués, installés en rangées dans l’hémicycle. Au-dessus de la tribune, le grand emblème de l’ONU domine la composition, soulignant la vocation universelle de l’institution. Les traits gravés, les ombres et hachures créent une atmosphère solennelle et intemporelle.

Vingt ans après son adoption, la Responsabilité de Protéger fait face à un contexte dramatique : le monde connaît le plus grand nombre de conflits depuis 1945, avec 123 millions de personnes déplacées et une hausse de 72% des victimes civiles en 2023.
Malgré quelques succès (12 États ont créé des mécanismes nationaux de prévention, 61 pays ont nommé des points focaux R2P), les nouveaux défis sont majeurs : conflits internationalisés, technologies émergentes (IA, drones), et paralysie du Conseil de sécurité par l’usage du veto.
Le Secrétaire général appelle à développer de « nouvelles modalités de partenariats » centrées sur la prévention permanente au niveau national, les consultations régionales et l’élaboration d’orientations stratégiques adaptées aux réalités contemporaines.

L’impunité digitale des crimes de guerre : « War Crimes for Fun and Profit »

Gravure en noir et blanc représentant un soldat en gilet pare-balles tenant une arme, devant un écran qui affiche une tête humaine décapitée. À l’arrière-plan, des bâtiments en feu et un deuxième soldat en faction. Une inscription « Impunité digitale des crimes de guerre » apparaît en bas de l’image, renforçant le message sur la violence filmée et diffusée en ligne.

Quand la violence extrême devient contenu viral : l’enquête troublante de Lindsay Freeman révèle comment les mercenaires du groupe Wagner transforment les atrocités en produit numérique rentable, exposant les failles béantes du droit international face aux nouveaux visages de la guerre moderne (merci à Jean-Paul Marthoz). Dans son investigation « War Crimes for Fun and Profit », …

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