Dans un article intitulé « Arrêtons de chercher des excuses pour les électeurs de droite radicale ! » Bieke Purnelle critique les nombreuses analyses qui cherchent à expliquer le succès des partis populistes de droite radicale, en particulier celui de Geert Wilders aux Pays-Bas. Elle s’oppose à l’idée répandue selon laquelle les électeurs de ces partis ne sont pas racistes, mais simplement mécontents, frustrés, trompés, en colère, ou protestant.
Elle remet en question l’idée que ces électeurs sont mal compris et mal représentés, soulignant que d’autres segments de la population partagent des préoccupations similaires, mais ne sont pas analysés de la même manière. Purnelle estime que l’indignation et le désespoir sont présents dans divers groupes sociaux, et que l’analyse de l’électorat de droite radicale ne devrait pas être unilatérale.
L’auteure critique également le paternalisme et le dénigrement envers les électeurs de droite radicale, suggérant qu’ils ne sont pas assez intelligents pour comprendre pour qui ils votent. Elle souligne que le mécontentement et la colère existent dans de nombreux milieux sociaux, et que l’analyse de l’électorat de droite radicale ne devrait pas être basée sur des stéréotypes simplistes.
Purnelle conclut en plaidant pour une analyse plus nuancée et honnête, reconnaissant que les personnes qui votent pour des partis xénophobes le font probablement parce qu’elles partagent ces positions, plutôt que d’attribuer leur vote à des raisons simplistes telles que la frustration ou la colère. Elle appelle à une compréhension plus approfondie de l’ensemble du paysage politique et des différentes voix qui s’y expriment.