Stéphane Foucart expose dans sa chronique la corrélation entre l’extrême droite et la crise écologique. Il souligne que la montée de l’extrême droite a entraîné l’hostilité envers les politiques environnementales au sein du camp conservateur. Cette convergence idéologique, marquée par le nationalisme identitaire et le rejet des politiques environnementales, a gagné en force, impactant même la droite libérale. Les droites européennes, y compris en France, ont torpillé des initiatives environnementales, adoptant une rhétorique climatosceptique et favorisant l’inaction face aux enjeux écologiques.
Il souligne aussi comment la crise écologique, source de malheur et d’adversité pour la société, pourrait nourrir l’adhésion aux idées de l’extrême droite. Les événements climatiques extrêmes et les conséquences sur la société exacerbent les sentiments d’injustice et de colère, renforçant ainsi la possibilité de ralliement à ces idéologies. Une étude mentionnée montre que des facteurs de santé, tels que le diabète de type 2 ou les maladies chroniques, ont influencé le vote pour des partis d’extrême droite lors de l’élection présidentielle de 2017.