Les combats entre les forces armées soudanaises (SAF) et les forces de soutien rapide (RSF) se sont intensifiés à Wad Madani, la deuxième ville du Soudan. Cette escalade de la violence a provoqué la fuite de milliers de civils, qui craignent pour leur sécurité.
Contexte
Le conflit au Soudan a débuté en avril 2023, après des semaines de tensions entre les deux factions. Amnesty International a recensé des crimes de guerre de grande ampleur commis par les deux parties, notamment des attaques délibérées contre des civils, des violences sexuelles contre les femmes et les filles, et des pillages.
Appels à l’action
Amnesty International appelle les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à protéger les civils. L’organisation appelle également à un accès humanitaire immédiat et sans entrave à tous les civils dans le besoin.
Impact potentiel
L’intensification des combats à Wad Madani pourrait avoir un impact dévastateur sur les civils. Les personnes déplacées pourraient se retrouver sans abri, sans nourriture, ni eau potable. Elles pourraient également être exposées à des risques d’exploitation et de violence.
DAns un rapport publié en août, « La mort a frappé à notre porte ». Crimes de guerre et souffrances des populations civiles au Soudan (une synthèse est disponible en français), Amnesty International a recensé des crimes de guerre de grande ampleur commis par les forces armées soudanaises et les forces de sécurité soudanaises dans le cadre du conflit.